Basculement brutal du climat à la fin de la dernière ère glaciaire

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Attention! Cet article ne doit pas être considéré comme une interprétation valide d'un phénomène. Les informations apportées ici sont données sans garantie de crédibilité et ne constituent donc que des hypothèses. Ce n'est qu'en étudiant le phénomène contextuellement et en croisant l'information fournie par d'autres champs d'études, que l'on pourra tenter de faire émerger un sens probable.

L'article suivant a été publié le 20 juin 2008:

Le climat a basculé de façon extrêmement brutale à la fin de la dernière période glaciaire (20/06/2008)

Communiqué de presse : CNRS, INSU, CEA, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

De nouvelles analyses à ultra-haute résolution de carottes de glace du Groenland révèlent que le climat a basculé extrêmement brutalement, en quelques années, à la fin de la dernière période glaciaire, voici environ 10.000 ans. C'est ce que montre l'équipe internationale qui a analysé les carottes du forage profond NorthGRIP, à laquelle les paléoclimatologues français du LSCE* ont participé. Les chercheurs ont mis en évidence que ces brusques changements climatiques sont liés à des modifications radicales de la circulation atmosphérique. Ces résultats sont publiés le 19 juin 2008 dans Science et Science Express. [... Lire la suite de l'article à la fin de ce document ...]

Il serait intéressant de rapporter ici des éléments sur les mesures à ultra-haute résolution dont il est fait mention

Commentaires

Des facteurs exogènes favorables à l'émergence de plus grands niveaux d'organisation et de complexité ?

Cette évolution brutale et spectaculaire du climat mentionnée ci-dessus n'est pas le seul aspect étonnant concernant l’évolution "récente" du climat, (il s'agit des dix mille dernières années tout de même !).

Si, comme l'indique cet autre article nous entrons dans une phase climatique qui serait appelée "anthropocène", c'est à dire que l'homme devient le principal "(ir)responsable" de l'évolution du climat sur terre, il n’est pas impossible que ces derniers 10 000 ans (l’holocène), aient correspondu en réalité à une phase "exo-anthropocène" (sic !). C'est à dire, énoncé plus crûment, soumis à un contrôle intelligent, indépendant de l'homme.

C'est bien sûr une hypothèse qu'il faut examiner avec toutes les précautions nécessaires. Et l'observer pour ce qu'elle est: une hypothèse.

Néanmoins, c’est l’une des thématiques centrales d’u-sphere : la surveillance (et implicitement le contrôle) des sphères environnementales sous la forme d'une ingérence exotique (extrêmement diffuse) qui favoriserait l'émergence de la complexité sans renier la libre détermination des espèces vivantes. Cette hypothèse s'inscrit dans le cadre local de cet exemple, mais plus généralement, apparait compatible avec les centres d'intérêts futurs de nos propres cultures humaines (si tant est qu'elle perdurent!).

Dans ce cadre, l’aspect climatique est central. A savoir que la biosphère constitue un environnement complexe en limite de déséquilibre permanent, la vie s’organisant en essayant de tirer au mieux parti des conditions offertes par les niches écologiques dans lesquelles elle s'insère, à la limite de la rupture.

Les points blancs représentent les écosystèmes qui s’organisent à la limite du domaine de stabilité et non pas de façon plus robuste en dedans (issu du Hors Série "Pour la Science" sur la complexité)

Basculement rapide du climat ET arrivée dans une zone de stabilité

Si le socle sous-jacent à cette évolution, à savoir les conditions environnementales, est terriblement conditionnant pour la vie, alors la question qui se pose est : « peut-on relever des anomalies dans l'évolution des paramètres environnementaux à différentes échelles du temps (contrôle et/ou stabilisation) ? » (implicitement, facilitant l’évolution de la vie, des civilisations, de la complexité). Encore une fois, il semble difficile de se prononcer en l'état actuel des connaissances sur les modèles climatiques.

Nous savions déjà depuis plusieurs années que ces derniers 10 000 ans correspondaient à une période de stabilisation assez extraordinaire des températures :

Forage GRIP: le schéma ci-dessus montre une courbe de température déduite de la composition isotopique de la neige issue d’un carottage au Groenland. Le rapport oxygène 18/oxygène 16 contenu dans la neige donne une information sur les variations de température passées.
L’échelle est logarithmique et va de -250 000 ans à aujourd’hui. Les températures se stabilisent depuis 11 700 ans passés (début formel de l'Holocène). Si l’on essaye de projeter de façon homogène les variations sur d’autres périodes interglaciaires, nous nous apercevons que nous vivons une période de stabilité sans équivalent dans le passé.

Cette stabilité climatique est non seulement valable pour l'hémisphère nord (Groenland) mais se retrouve aussi dans l'hémisphère sud (Antarctique) et également au travers de l'étude des sédiments de l'Atlantique nord. C'est à dire qu'il s'agit bien d'une évolution climatique globale et non pas seulement locale:

Records of historic temperature, based on isotopic composition, from the GISP2 ice core ("Greenland"), compared on the same time-scale with an Antarctic record. In the top two panels, "Heinrich layers" (sediments of ice-rafted terrestrial debris) and temperature variations from the North Atlantic (inferred from the faunal remains) are plotted on the same time scale. The rapid "flickers" in global temperature are correlated in the bottom records, and warming episodes appear to correspond to Heinrich layers, as would be expeted from massive iceberg discharge. Bbefore about 10,000 years ago, the global climate underwent frequent and relatively brief oscillations between quasi-steady states.32 These changes, of the order of 6 or even 8 degrees Celsius, took place over a very few decades -- much faster than had been previously supposed.

Compte tenu de l'exemple choisi et l'échelle de temps considérée, il ne s'agit bien sûr pas de parler d'un facteur favorable à l'émergence d'une complexité au niveau biologique, mais bien plutôt au niveau culturel et humain.

L'influence du climat sur l'émergence des civilisations

Précisément, les civilisations humaines prennent leur essor quelque 1500 à 2000 ans après la fin de l'ère glaciaire et la stabilisation des températures. Je reprends ci-après un extrait de ce qu’écrivait en 2002 J.P Steffensen, chef de projet du « North Greenland Ice Core Project », (co-auteur de la publication dont il est question au début et à la fin de cet article), à ce sujet :

  • 0The ice story may also hold the secrets about how civilisation began and how it may end. Kolbert quotes insights from her discussion with J.P Steffensen, the leader of the North Greenland Ice Project: "Now you are able to put human evolution into a climatic framework. You can ask 'Why did human beings not make civilisation 50,000 years ago?' You know that they had just as big brains as we have today. When you put this into a climatic framework you can say, 'well it was the ice age'. And also this ice age was so climatically unstable that each time they had the beginnings of a culture you had to move. "Then comes the present interglacial --10,000 years of very stable climate. The perfect conditions for Agriculture. If you look at it, its amazing. Civilisations in Persia, in China, and in India start at the same time, maybe 6000 years ago. They all developed writing and they all developed religion and they all built cities, all at the same time, because the climate was stable. I think that if the climate would have been stable 50,0000 years ago it would have started then. But they had no chance.

Vous trouverez de nombreux autres articles ayant trait à cette stabilité exceptionnelle de l’holocène et qui n’a pas connu d’égal depuis au moins 250 000 ans (nous n'avons pas de données plus anciennes !), c'est-à-dire même durant d’autres périodes interglaciaires, à priori équivalentes. Extraits :

  • 1 The stability of the Holocene is quite remarkable, and seems to be an exception rather than the rule.”
  • 2 What is the reason for the stability of the Holocene climate being exceptional in the context of the last 250'000 years and are there critical thresholds? Especially important would be the existence of a critical atmospheric CO2-level.”
  • 3 “Evidence for General Instability of Past Climate from a 250-kyr Ice-Core Record," W. Dansgaard (Dept. Geophys., Univ. Copenhagen, Haraldsgade 6, DK-2200 Copenhagen N, Denmark), S.J. Johnsen et al., 218 ff. A detailed stable-isotope record from GRIP shows that climatic instability on short time scales not only characterized the last glaciation, as recently reported, but also existed during the last interglacial and during the glacial cycle preceding it. The extreme stability of the Holocene may be the exception rather than the rule.”

Les explications manquent, bien sûr, puisque l’homme en est toujours à construire des modèles climatiques généraux. Mais nous savons, (qu’en dehors des accidents majeurs du type super-volcans ou météores) que:
- les changement brusques peuvent être liés à une modification du régime de la circulation atmosphérique et marine, et par ailleurs,
- la stabilisation des températures serait, quand à elle, plutôt liée à une extension du rôle de la végétation (cf. article 2, ci-dessus).

La création d'une zone de stabilité climatique ?

Maintenant, il faut ajouter à cette stabilité des températures de l’holocène, (ou à l’instabilité de ces dernières 250 000 années), la remontée extrêmement brutale des températures qui a immédiatement précédé cette zone de stabilité. Cela semble à peine croyable. Surtout que dans un système complexe, généralement, la convergence vers une zone de stabilité prend du temps. D’où l’idée d’un contrôle adaptatif (à l’instar d’un système de poursuite en IA) décentralisé conçu à partir d'un modèle réduit supposé découplé, qui viendrait stabiliser ce système complexe constitué par la terre et ses différentes sphères environnementales liées : Géosphère, Hydrosphère, Anthroposphère, Atmosphère, Magnétosphère, Héliosphère, ...

Climatique-equilibre.gif
Un système complexe (par exemple, l'environnement en vert), comporte une logique intrinsèque d'organisation qui est souvent hors de portée de compréhension directe. Pour l'approximer on établit des modèles, par exemple, à base de réseaux neuronaux qui nécessitent de collecter de l'information en permanence sur l'environnement (stockage) et des modèles d'analyse. Ils constituent en général des systèmes de poursuite (en jaune).

Comment une telle stabilisation aurait pu intervenir ? A l'orée de la fin de la période glaciaire, la création d'immenses espaces de végétation ont pu jouer un rôle de régulateur contre les sautes "d'humeur" du CO2 en le stockant, et donc de protection contre les variations de températures brusques.

Système de poursuite : modèle de l'environnement et système de décision: qui/quoi stockerait l'information nécessaire ?

Je vous propose de poursuivre un cran plus loin: qui dit "hypothèse d’un système de contrôle à l’œuvre au niveau planétaire" (exo-anthropologique en l’occurence, pas forcément ET au strict sens du terme), sous-tendrait une occupation ancienne de la terre. En pratique, je trouve qu’il est assez tentant de rapprocher cette intelligence munie - d’un rôle de contrôle et de surveillance climatique - de celle à l’œuvre derrière les crops-circles.

Pourquoi cela pourrait convenir ?

1. La période symbolique d'intérêt manifestée par les Crops-Circles makers correspond précisément à cette période de stabilité climatique: l'Holocène

Dans l’hypothèse ou les crops-circles makers rejoueraient année après année l’histoire symbolique de l’humanité (les symboles adressant l’histoire et l’évolution spirituelle de l’homme, particulièrement sa représentation dans l’espace et le temps au cours des âges), depuis quand rejouent-ils ce scénario ?

A dire vrai, si l’on cartographie l’évolution annuelle du nombre de crops-circles, le phénomène a réellement pris son essor au milieu des années 80, précisément vers 1986/1987. Avant le phénomène existait, bien sûr, mais il était beaucoup plus sporadique, comme le montre le graphique ci-après. Et, cela coïncide t-il avec l’essor des civilisations sur la surface du globe ? Précisément!

La correspondance est la suivante : une année écoulé réellement correspondrait à 397,2 ans - soit, 1 « baktun » période du calendrier maya dont les crops-circles makers semblent friands. En 1986/1987 nous étions projeté 2 ères mayas en arrière, soit 2x13 baktuns, et donc approximativement 10300 ans avant le présent. Précisément, c’était le début de l’essor des civilisations (1400 ans après) provoqué par la survenance de l’holocène et dont nous parlions plus haut.
A noter que les dates indiquées ci-dessus peuvent varier suivant les hypothèses.

Or, un système d’enregistrement et de suivi externe pourrait précisément et parfaitement connaître l'histoire de l'homme et de ses dix milles dernières années d’évolution.

2. La nature même du matériau utilisé par les crops-circles makers : des champs de blés

Du point de vue de l'accroissement de la complexité culturelle, le choix des champs de blé est porteur de sens. Car, si précisément les civilisations ont pu émerger, c'est grâce à la naissance de l'agriculture, elle même rendue possible par cette stabilisation sur le long terme des températures. L'agriculture constitue le socle commun de toute l'évolution et l’emploi de ce medium par les crop-circles makers, à l’origine de cette poussée civilisatrice, apparaitrait dans le cadre de cette hypothèse parfaitement justifié.

Naissance agriculture 1.jpg
Remarques de "fin"
  • Le passage en accéléré d’une vie est souvent interprété comme le signe de la fin d’une existence dont il est temps de tirer les enseignements.

Voici un jeu amusant qui fonctionne le 6/7/8: tapez « le commencement et la fin » via Google et cliquez sur le troisième lien.

  • Deux points sont loin de former une vérité, et dans le cadre de cet article, les hypothèses sont empilées ce qui rend tout usage à finalité dogmatique de ce sujet complètement vain (cela semble évident, non?). Cela étant, sur cette base, en termes d'idées, de prospective et de recherche, il y a de quoi faire !...

Au passage, je recherche toujours un dictionnaire concernant "l’histoire et la datation de l'émergence des symboles" – non pas simplement "un dictionnaire des symboles"–. Pas évident à trouver, ou alors ça n'existe pas.

Le climat a basculé de façon extrêmement brutale à la fin de la dernière période glaciaire (20/06/2008)

Camp North Grip sur L'inlandsis Groenlandais
Année après année, la neige qui tombe sur le Groenland s'accumule et se transforme progressivement en une épaisse calotte de glace, l'inlandsis. Ces couches annuelles de glace fournissent un enregistrement de l'évolution du climat. Mené sur une épaisseur de plus de 3 kilomètres, le forage NorthGRIP permet ainsi de connaître l'histoire du climat au cours des derniers 125.000 ans. Dans l'hémisphère Nord, la dernière période glaciaire (Quaternaire) s'est achevée de manière brutale, avec deux épisodes intenses de réchauffement, interrompus par une période froide.

Le premier réchauffement rapide s'est produit voici 14.700 ans, lorsque la température du Groenland a augmenté de plus de 10°C : pendant cette période douce, appelée le Bølling, les premiers peuples de l'Âge de Pierre se sont installés en Europe du Nord et en Scandinavie. Mais les réjouissances ont été brèves. Il y a 12.900 ans, un retour à des conditions glaciaires s'est traduit par des températures extrêmement froides, avant un réchauffement final, il y a 11.700 ans. Celui-ci a marqué la fin de la dernière glaciation. Les carottes de glace du Groenland, qui reflètent l'évolution du climat de l'hémisphère Nord, révèlent que ces bouleversements climatiques se sont produits de façon extrêmement rapide.

Les scientifiques northgrip sur le terrain
Un an pour mettre fin à une glaciation : Une équipe de chercheurs vient de montrer que le climat a véritablement basculé d'une année à l'autre. "Nous avons analysé la transition entre la dernière période glaciaire et notre période interglaciaire chaude actuelle. Les renversements climatiques se produisent aussi abruptement que si quelqu'un avait soudain appuyé sur un bouton", constate Dorthe Dahl-Jensen, coordinatrice du projet NorthGRIP et professeur au Centre d'étude de la glace et du climat au Niels Bohr Institute de l'Université de Copenhague. Les différents paramètres analysés à partir des couches annuelles de glace apportent chacun une information spécifique sur le climat :
  • Les poussières : plus le climat est froid, plus l'atmosphère de la Terre contient de poussières soulevées au-dessus des zones arides, plus elle en dépose au-dessus de la calotte du Groenland.
  • L'oxygène: l'abondance de l'isotope 18O reflète l'évolution de la température atmosphérique lorsque les précipitations se forment. Plus l'abondance de l'isotope 18O est élevée, plus le climat local est chaud.
  • L'hydrogène : l'excès de l'isotope deutérium varie lorsque les conditions d'évaporation de la vapeur d'eau sont modifiées à la surface des océans, dans les zones sources des précipitations polaires. Un excès élevé en deutérium témoigne d'une température chaude de l'océan.

En comparant l'évolution de l'abondance de poussières et d'isotopes de l'oxygène et de l'hydrogène dans les couches annuelles des carottes de glace, les scientifiques sont parvenus à déterminer la manière dont le climat change, année après année. C'est d'abord le contenu en poussières qui change, diminuant d'un facteur 10 en quelques décennies. Le premier signe de bascule du climat se trouve donc loin du Groenland, dans les déserts d'Asie, sources de ces poussières.

"Le résultat le plus spectaculaire est la modification de l'origine des précipitations du Groenland. Quelques années après la modification du contenu en poussières, l'excès en deutérium de la glace bascule d'un niveau glaciaire à un niveau interglaciaire quasiment d'une année à l'autre, ce qui témoigne d'une réorganisation extrêmement rapide de la circulation atmosphérique tropicale puis polaire" explique Valérie Masson-Delmotte, directeur de recherche au LSCE.

"Ces mesures d'une résolution temporelle exceptionnelle permettent pour la première fois de comprendre l'anatomie des changements climatiques passés. Tout comme le recul extrêmement rapide de la banquise arctique au cours de l'été 2007, les changements climatiques les plus abrupts de la dernière déglaciation sont liés à des modifications radicales de la circulation atmosphérique" conclut Jean Jouzel, directeur de l'Institut Pierre Simon Laplace.

Ces données inédites sont primordiales pour tester et améliorer les modèles climatiques, utilisés pour prévoir l'évolution future du climat.

Le forage NorthGRIP

Carte du Groenland montrant les emplacements des forages. Les sites GRIP (72.5 8N, 37.3 8W), GISP2 (72.5 8N, 38.3 8W), NGRIP (75.1 8N, 42.3 8W), Camp Century (77.2 8N, 61.1 8W), Dye3 (65.2 8N, 43.8 8W) and Renland (71.3 8N, 26.7 8W) sont notés.
Le forage profond NorthGRIP (North Greenland ice core project) est piloté et coordonné par le Centre d'étude de la glace et du climat, Niels Bohr Institute, de l'Université de Copenhague au Danemark. Il est soutenu par les agences de moyen du Danemark (SNF/FNU), de la Belgique (FNRS-CFB), de la France (IPEV, CNRS-INSU), de l'Allemagne (AWI), de l'Islande (RannIs), du Japon (MEXT), de la Suède (SPRS), de la Suisse (SNF) et des États-Unis (NSF, Office of Polar Programs).

Le forage NorthGRIP s'est déroulé à 75.09° de la latitude Nord et 42.32° de longitude Ouest, à une altitude de 2.930 mètres. Les opérations de carottage ont eu lieu de 1996 à 2004. Le camp établi sur la calotte a été occupé 3 mois chaque été par une équipe d'une trentaine de scientifiques conduisant le forage et réalisant sur place certaines analyses des carottes. En plus du LSCE* sont impliqués au niveau français : Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement (LGGE, CNRS-UJF Grenoble) et le Centre de spectrométrie nucléaire et de spectrométrie de masse (CSNSM, CNRS-IN2P3-UPS).

Source : High resolution Greenland ice core data show abrupt climate change happens in few years, J.P. Steffensen, K.K. Andersen, M. Bigler, H.B. Clausen, D. Dahl-Jensen, H. Fischer, K. Goto-Azuma, M. Hansson, S.J. Johnsen, J. Jouzel, V. Masson-Delmotte, T. Popp, S.O. Rasmussen, R. Rothlisberger, U. Ruth, B. Stauffer, M.-L. Siggaard-Andersen, A.E. Sveinbjörnsdóttir, A. Svensson, J.W.C. White. June 19 2008; 10.1126/science.1157707 (Science Express Reports)